Champagne !!!

Le 12 Septembre je reçois un courrier de la cellule des impôts de Charleville-Misère. Le contrôleur, auteur de la lettre, que l'on nommera par souci d'anonymat Bertrand Dugland, me demande d'envoyer prestamment tout un tas de documents : de mon inscription comme demandeuse d'emploi en 2004 à aujourd'hui. Imaginez trois années de papelares ce que ça peut représenter ; bref en bonne citoyenne que je suis (ouais j'me la pète et alors ?) je m'exécute et expédie tout ce que je retrouve croyant que je pouvais bénéficier de la fameuse prime de mobilité en 2007 et par là même me faire un max de tunes !

Le 12 Octobre je reçois un courrier avec accusé de réception de la part de Bertrand Dugland. Là soudainement je me dis, je ne sais pas pourquoi, que ça commence à sentir plus que mauvais cette histoire d'impôts. Je pige rien à la lettre (4 fois le même exemplaire vive les économies...). J'appelle donc Monsieur Dugland, qui en bon contrôleur des impôts qui se respecte, aboie comme un taré au bout du fil, je ne comprends toujours rien, le type me parle de mes revenus 2005. Euh ouais et ?

Et tu me dis, CONNARD, que j'ai coché, dans ma déclaration d'impôts 2005, une case qu'il ne fallait pas; celle où il était inscrit "vous avez déménagé de plus de 200km pour trouver un emploi exercé pendant au moins 6 mois à compter du 1er Juillet" et qu'en fait moi j'ai commencé en Août 2005 donc que je ne rentre pas dans le cas de figure précité. Euh ouais et ?

Et tu me dis, GROS CONNARD, qu'il est impossible de rectifier et que je dois rembourser les 1500 euros de prime de mobilité que tu m'avais envoyé en 2006!

Putain, je vois que ça travaille sévère aux impôts, un an et demi pour se rendre compte que ça a merdé dans les calculs et surtout rien à branler de se dire que pour trouver un taff à mi-temps j'ai traversé la France et que je remplis largement les 6 mois consécutifs puisque je suis restée presque 24 mois, mais non ça rien à battre hein vu que tu bloques sur le "c'était en Août et pas en Juillet" !!!!!!!!!!!

Enculé de ta mère va...